Choix du coach des Eléphants: Un collectif parle à Idriss Diallo

par NORDSUD
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C’est l’un des dossiers brûlants sur la table du nouveau président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Idriss Diallo doit en effet trouver le profil idéal pour occuper le fauteuil vacant d’entraîneur de l’équipe nationale de football. En vue d’orienter le choix du numéro un de la discipline reine, Moussa Traoré, porte-parole du collectif d’une trentaine de journalistes, a animé un point de presse lundi à l’espace «O’Ballon» à Cocody II-Plateaux.

«Idriss Diallo doit éviter les erreurs du passé. Il doit mettre fin définitivement à l’importation d’entraîneurs expatriés, mieux payés que nos présidents d’institutions et ministres de la République, qui n’ont pas donné des résultats escomptés», explique l’ancien président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci). Dans la droite ligne de sa conférence de presse du 5 mars, le journaliste est droit dans ses bottes : «Nous voulons d’un entraîneur qui souffre quand nous souffrons, qui pleure quand le peuple pleure (…) Il faut s’inscrire dans la durée avec des techniciens d’ici». Après avoir passé en revue les nationalités des sélectionneurs de certaines nations phares de l’échiquier footballistique africain, Moussa Traoré est conforté dans sa position. «Il doit s’inspirer des exemples du Sénégal avec Aliou Cissé, de l’Algerie avec Djamel Belmadi, du Cameroun avec Rigobert Song. Aujourd’hui, sur le continent africain, la tendance générale est de faire confiance aux compétences locales. Nous avons des compatriotes qui ont les mêmes diplômes que les experts venus d’ailleurs». S’il avait initialement proposé des noms sur sa shortlist, à l’instar de Kolo Touré Habib, Zahui Francois ou encore Kamara Ibrahim, l’orateur a décidé de renvoyer la balle dans le camp du nouveau locataire de la maison de verre de Treichville. «Aujourd’hui, je ne proposerai pas de noms d’entraîneurs puisque je me suis déjà acquitté de cette tâche lors de la précédente conférence de presse. Nous faisons confiance au président Idriss Diallo, pour dénicher la perle rare capable de nous rapporter des lauriers», a-t-il conclu. Le premier test grandeur nature pour le patron du sport roi, tant les attentes sportives sont colossales en l’occurrence pour la CAN 2023, lors de laquelle la Côte d’Ivoire souhaite garder la coupe à la maison. Idriss Diallo a donc du pain sur la planche pour le choix du successeur de Patrice Beaumelle.

Charles Assagba

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