Nigeria: 317 jeunes filles kidnappées dans une école

par NORDSUD
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317 jeunes filles ont été enlevées, dans la nuit de jeudi à vendredi, par des hommes armés qui ont envahi les dortoirs d’une école du nord-est du Nigeria.

Un nouveau kidnapping de masse au Nigeria. Dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 16 février, des dizaines d’hommes armés ont envahi une école, dans le nord-est du pays, et enlevé un grand nombre de jeunes filles. 

Dans un communiqué, la police a annoncé avoir lancé conjointement avec l’armée une opération de recherche et de sauvetage des 317 écolières kidnappées.

« Des hommes armés ont fait irruption en tirant sporadiquement et ont emmené les filles » lors d’une attaque nocturne contre l’école secondaire publique pour filles de la ville de Jangebe, a déclaré Soulaiman Tanau Anka, le commissaire à l’information de l’État de Zamfara, à Reuters.

« Selon les informations dont je dispose, ces individus ont fui à bord de plusieurs véhicules, tandis que d’autres ont pris la fuite à pied », a précisé Soulaiman Tanau Anka.

« Nous sommes en colère et attristés par cette nouvelle attaque brutale contre des écoliers au Nigeria », a déclaré Peter Hawkins, le représentant de l’UNICEF au Nigeria.

Il s’agit d’un nouvel enlèvement de masse contre rançon dans cette région, où des groupes armés, appelés des « bandits » terrorisent les populations, volent du bétail et pillent les villages.  

Troisième enlèvement en trois mois

La semaine dernière, 42 enfants ont été enlevés dans l’État du Niger, dans le centre-ouest du Nigeria, et plus de 300 garçons avaient également été enlevés, début décembre, à Kankara dans l’État de Katsina.   

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Ces bandes criminelles se cachent souvent dans des camps, dans la forêt de Rugu, qui s’étend sur quatre États du nord et du centre du Nigeria : ceux de Katsina, de Zamfara, de Kaduna, et du Niger. 

Ces criminels sont motivés par l’appât du gain, mais certains ont tissé des liens forts avec les groupes jihadistes présents dans le nord-est.  

Ces violences ont fait plus de 8 000 morts depuis 2011, et forcé plus de 200 000 personnes à fuir leur domicile, selon un rapport du groupe de réflexion International Crisis Group (ICG) publié en mai 2020. 

Avec AFP et Reuters 

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