Près d’un mois après sa nomination à la tête de l’Agence de soutien et de développement des médias (Asdm), Méité Sindou a été reçu en audience, ce jeudi 7 juillet, par le ministre de la Communication et de l’économie numérique, au cabinet (Plateau). Le directeur général de l’Asdm est venu prendre les orientations de sa structure auprès de son ministère de tutelle. Parmi les points abordés, l’appui stratégique à apporter au secteur des médias, le financement des projets structurants et d’intérêt commun pour l’ensemble de la profession. Sans oublier, comment gagner le pari de la transformation numérique des médias. Amadou Coulibaly a instruit son hôte du jour de prendre en compte les préoccupations des éditeurs et des acteurs de l’audiovisuel privé, nouvellement éligibles au guichet du soutien de l’État, conformément à la vision du chef de l’État. Il s’est engagé à accompagner l’opérationnalisation rapide de l’Asdm.
Liberté d’expression
Pour sa part, Méité Sindou s’est dit satisfait de cette rencontre. L’Asdm qui gère la presse écrite, numérique et audiovisuelle jouera, selon lui, son rôle dans le renouveau de ce secteur en crise. Le patron de l’Asdm a par ailleurs informé le ministre qu’il entreprendra dans les jours à venir, une série de tournées et de consultations auprès des acteurs des médias. Méité Sindou a également demandé au ministre de bien vouloir transmettre son infinie gratitude au chef de l’État, Alassane Ouattara, pour cette réforme majeure apportée au secteur des médias, avec la création de l’Asdm. Car, dit, le président de la République veut construire une démocratie forte, qui passe par la consolidation de la liberté d’expression, donc, par le renforcement du pouvoir des médias. L’invité de marque a surtout remercié Alassane Ouattara pour la confiance placée en lui, en le désignant à la tête de cette nouvelle agence.
Fraîchement arrivée dans l’alarmant paysage des médias ivoiriens, l’Asdm est née des cendres du Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp). Contrairement au Fsdp, cette structure voit son champ d’action s’élargir à la presse écrite, au numérique et à l’audiovisuel.
Raphaël Tanoh
