C’est le jeudi 17 mars que le corps du Premier ministre arrive à Séguela pour y être inhumé le lendemain, vendredi 19 mars.
Pour ces événements qui sont deux étapes importantes du programme des obsèques, la ville de Séguela va accueillir une très forte mobilisation de populations qui viendront des quatre coins du pays.
Et depuis quelques jours, trouver à se loger à Séguela est devenu quasiment impossible, comme nous confiait le président des jeunes, membre du comité local d’organisation des funérailles.
« A Séguéla, il n’y a plus d’hôtels. Finalement, plusieurs personnes sollicitées ont décidé de mettre leurs résidences privées en location pour 2 ou 3 jours. Moi-même j »ai loué ma maison 3 pièces à 80.000F pour deux jours. Certains en ont fait avec des studios, des deux pièces, etc. », confie-t-il.
Séguela abrite certes les obsèques du Premier ministre, mais, ce n’est pas la seule ville qui vit la situation de manque d’hôtels.
Daloa et Vavoua, situées respectivement à 125 et 78 kilomètres de Séguéla vivent la même réalité depuis deux jours.
Dans ces deux villes, situées au Sud de Séguela, tous les hôtels affichent complet depuis le mardi 16 mars. Plus aucune réservation ne passe.
Si les établissements haut standing ont été réservés par l’Etat pour accueillir d’autres officiels, les particuliers et autres cadres du pays qui n’ont pas pu se loger à Séguela, se sont rabattus les deux villes pré-citées. Ce qui a créé une situation de pénurie. A Kani, au nord de Séguela, également, toues les chambres d’hôtel sont réservées, assure-t-on.
Bayo Fatim, correspondant régional
